La civilisation judéo-chrétienne,
dont les origines se situent au Moyen-Orient, est marquée par un
machisme notoire qui perdure encore aujourd'hui assez fortement.
Les fonctions les plus importantes
dans la hiérarchie ecclesiale sont tenues par des hommes : prêtres,
évêques, cardinaux et pape.
Les Evangiles sont fortement
empreints de cette suprématie de l'homme. C'est le reflet des civilisations
orientales du bassin méditerranéen.
Des "Maries" dynamiques et courageuses
Les Evangiles nous renseignent
sur le rôle non négligeable des femmes dans l'entourage de
Jésus et en particulier de toutes celles qui portent le nom de Marie.
La plupart d'entre-elles ont
aidé à l'organisation matérielle et financière
de la vie publique de Jésus.
Ce sont des femmes courageuses
car, lors de l'arrestation et de la mort de Jésus, elles étaient
présentes, alors que tous les apôtres, sauf Jean, s'étaient
enfuis et se cachaient.
- Evidemment, en premier lieu
c'est Marie, la mère de Jésus, qui a assuré l'éducation
de Jésus, subit tous les contre-coups de sa vie publique et l'a
accompagné jusqu'au supplice suprême sur la croix.
- Marie, mère de Jacques
et de Joseph. Elle est présente lors de la crucifixion de Jésus
et est témoin du tombeau vide et de l'apparition des anges.
- Marie de Magdala ou Marie-Madeleine.
D'elle sont sortis sept démons (Luc 8,2). Elle est présente
lors de la crucifixion. Elle est témoin du tombeau vide et de l'apparition
des anges. Jésus lui apparaît en particulier et lui parle.
Elle a eu une relation privilégiée avec Jésus. Peut-être
était-elle amoureuse de lui ?
- Marie, soeur de Lazare et
de Marthe. Ce sont les grands amis de Jésus, en particulier Marie.
Quant à Marthe elle est surtout préoccupée par l'organisation
de sa maison et de la réception de ses amis. Et pourtant ce sont
des tâches indispensables ! Ce sont des femmes passionnées
: Marie inonde de parfum la tête et les pieds de Jésus et
toutes les deux supplient Jésus de ressusciter leur frère
Lazare.