Ce que nous révèle
le Suaire de Turin (d'après Apostolat des Editions, 1983)
- Tout d'abord il nous apprend que les clous implantés
dans le corps de Jésus ne l'ont pas été au niveau
de la paume des mains, comme le présentent les tableaux des peintres
du Moyen âge et de la Renaissance, mais en amont des poignets. Si
cela avait été le cas, le poids du corps aurait déchiré
les mains.
- La tête porte les traces de blessures faites par une couronne composées de tiges d'espèces végétales, aux longues épines, proches des Acacias et très communes en Palestine. Elle porte aussi des écchymoses sur tout le visage révélant une arcade sourcilière abîmée, le nez cassé avec une forte écchymose sur tout le côté.
- Le corps du supplicié porte de nombreuses traces de blessures faites par un fouet dont les lanières de cuir étaient garnies de griffes de plombs et d'osselets à ses extrémités. Les blessures aux mains et aux pieds révèlent l'emplacement des clous. Les taches grises correspondent au tissu brûlé par un incendie et l'adjonction d'un tissu de raccommodage.
- Une profonde blessure est située au niveau du coeur et correspond à la lance du soldat qui a transpercé le thorax.
- Les profondes blessures sur le dos du supplicié correspondent à des écchymoses dues à la lourde poutre "patibulum" qui a frotté sur la peau du supplicié pendant le "Chemin de croix" et aux cordes qui cisaillaient les bras.
- On pourrait expliquer les empreintes du suaire par une soudaine dématérialisation du corps de Jésus lors de sa résurrection.
Les informations et les illustrations de cette page proviennent de l'excellent livret "Le Saint Suaire" de Lamberto Schiatti paru en 1983 aux Editions Paoline - Torino et Médiaspaul - Paris 1983.