A y regarder de près, Jésus a fait des
miracles en relation directe avec la foi de ceux qui le demandent.
Les exemples sont nombreux dans les Evangiles.
Aujourd'hui, à part les médecins, les
chirurgiens et tout le personnel médical des hôpitaux, ou
bien les ingénieurs qui inventent des produits qui révolutionnent
notre manière de vie, en l'améliorant ou, au contraire, en
l'asservissant, qui peut faire des miracles ?
Des miracles spectaculaires comme c'était le
cas avec Jésus, on ne peut pas dire que l'Eglise institution en
fasse beaucoup aujourd'hui !
Dans notre monde moderne le miracle "religieux" bien
que extrêment rare attire à Lourdes des foules considérables.
A notre niveau personnel, combien de fois avons-nous
supplié Jésus de nous guérir, de nous exaucer.
Mais c'est le silence complet, Jésus est "aux
abonnés absents" !
Et ceci peut avoir des conséquences regrettables
si nous n'avons pas une foi chevillée au corps, persuadés
que Dieu n'existe pas ou qu'il nous a renié.
Cependant il existe des miracles qui sont capables de nous transformer. Ce sont ceux qui se déroulent au fond de nous-mêmes, au niveau de notre vie intérieure. Ceux-là, bien évidemment, ne font pas l'objet de parution dans les journaux. Ces miracles "intérieurs" sont très présents dans le coeur de ceux qui ont une relation très présente et régulière avec Dieu.
Les maladies corporelles qui nous assaillent et qui sont incurables par la médecine vont nous suivre tout au long de notre vie. Jésus n'est plus là, comme jadis, pour les faires disparaître complètement. Il faut donc vivre avec, tant bien que mal, avec une forte vie intérieure pour leur trouver un sens qui les rend "supportable". C'est ce que nous propose la carmélite, Thérèse de l'Enfant Jésus : trouver un sens à la souffrance. Le principe est simple : offrir à Dieu toutes nos misères physiques et psychiques afin que Dieu déverse sur ceux qui en ont besoin sa tendresse et sa force pour les supporter.
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