~ De quoi se nourrissait-on au temps de Jésus ? ~

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Des aliments "bio" !
A la ville comme à la campagne, la population se nourrit sensiblement comme aujourd'hui, mais avec une différence importante quand même : la nourriture est "bio" !
En effet elle n'est pas polluée comme aujourd'hui par les pesticides, les insecticides, les engrais et les OGM (qui favorisent l'apparition de cancers et d'autres graves maladies).
Les fruits et les légumes, certes, ont une moins belle apparence que ceux d'aujourd'hui, car ils sont un peu abîmés par les insectes et les oiseaux, mais ils ont plus de goût et sont plus diversifiés. Par exemple il existe plusieurs sortes de tomates, de haricots secs, de petits pois, de poivrons. On est loin de notre nourriture aseptisée, pasteurisée, normalisée et standardisée d'aujourd'hui.

Des jardins, des palmeraies et des oliveraies
Les jardins, les palmeraies et les oliveraies, abritent sous leurs frondaisons de nombreuses cultures vivrières : oignons, concombres, pastèques, laitue, chicorée, cresson, herbes amères, piments, pois chiches, etc.
La culture des fruits et des légumes se faisait principalement en Samarie et en Galilée.
Des oliviers est extrait une huile très pure, et la vigne produit un raisin abondant et de qualité dont on fait un vin très apprécié. Les figues, les fruits secs, les dattes et les fruits des Sycomores sont abondants. La Judée et la Galilée sont les régions privilégiées pour ces cultures.
La marmelade est faite de condiments, de fruit avec du vinaigre ou du vin.
En Galilée et en Samarie sont cultivés le blé, le froment, l'avoine et l'orge, dont on fait des galettes et le pain.
Le sol calcaire et pierreux des alentours de Jérusalem n'est pas très propice à la culture du blé, mais convient aux légumes et aux fruits.

De la viande, du miel et du poisson
Les Juifs consomment de la viande de boeuf, d'agneau, de mouton, de chèvre, de cheval, de mulet, d'âne sauvage, et même de panthère, de renard, et de lièvre.
A la campagne chacun élève ses volailles, ses pigeons et ses colombes.
Des élevages d'animaux sont exploités pour le lait et le fromage blanc.
Les Juifs sont très friants de miel, car c'est la seule substance connue à cette époque qui procure du sucre en abondance (la betterave à sucre et la canne à sucre ne sont pas connues à cette époque).
De très nombreuses bêtes sont achetées et sacrifiées lors de la visite au Temple de Jérusalem par les pèlerins.
Le poisson de mer et de rivière est de consommation courante (lac de Tibériade, Jourdain).
 
 

~ Quels étaient les métiers au temps de Jésus ? ~

En ville
A Jérusalem autour et dans le Temple, de très nombreux marchands se sont installés (souvenez-vous de la colère de Jésus qui chasse ces marchands à grands coups de fouet).
Ce sont des changeurs de monnaie, car viennent au Temple de Jérusalem des Juifs en provenance de tout le bassin méditerranéen, des vendeurs de colombes achetées par les pèlerins pour être sacrifiées au Temple, des vendeurs d'animaux plus importants, destinés aussi à être sacrifiés (moutons et chèvres). Très souvent ces étales appartenaient à la famille des grands prêtres qui officiaient dans le Temple et dans le Sanctuaire.

En dehors du Temple, d'autres commerces sont bien implantés :
Commerce des animaux vivants ou morts, destinés à une consommation profane. Le bétail provient de Transjordanie, d'Arabie et des pâturages des monts de Judée (chèvres et moutons). Les veaux sont surtout élevés dans les plaines côtières.
Les tanneries et les filatures de la laine de mouton sont florissantes.
Les tailleurs de pierre sont très nombreux car la plupart des maisons sont construites en pierre, ainsi que les forteresses et les temples.
Les menuisiers et les charpentiers se servent de bois d'origine locale (bois de cèdre, d'olivier, de laurier, de cyprès et de figuier) et d'importation pour la fabrication des charpentes.
Les potiers sont nombreux. Ils se servent de la terre argileuse pour fabriquer toutes sortes d'ustensiles (jarres, cruches, calebasses, urnes).
Les vendeurs d'esclaves sont nombreux (les esclaves sont considérés comme de la marchandise).
Le métier de pécheur est pratiqué sur les lacs (lac de Tibériade), sur les rivières (Jourdain), et en mer.

A la campagne
Le commerce comme tel est peu développé. Les gens sont à la fois éleveurs de volailles, de pigeons, et d'animaux domestiques. Ils en retirent les produits essentiels pour leur consommation journalière (oeufs, lait, viande). Chacun cultive son lopin de terre pour sa consommation propre de fruits et de légumes. Eventuellement ils pratiquent le truc.

Des métiers méprisés
Les nantis, les intellectuels, les pharisiens et les prêtres qui officient dans les temples, portent un jugement plein de mépris sur la plupart des métiers exercés par le peuple. Ils estiment qu'ils avaient un rapport avec la malhonnêteté, l'immoralité, les mauvaises odeurs, la dangerosité, l'impureté rituelle.
Parmi tous ces métiers les plus méprisés sont les suivants :
anier, chamelier, matelot, pécheur, voiturier, berger, boutiquier, médecin, boucher, ramasseur d'ordures, fondeur de cuivre, tanneur de peau, orfèvre, peigneur de lin, tailleur de pierres, tisserand, menuisier, coiffeur et barbier, blanchisseur, joueur de dés, usurier, organisateur de concours de pigeons, collecteur d'impôts, publicain.

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