Les femmes qui ont suivi Jésus
tout au long de sa vie publique, ont assisté à sa mise à
mort et à son enterrement. Elles viennent très tôt,
trois jours après sa mort (pour respecter le temps de la fête
de la Pâque Juive), pour finir de l'embaumer selon les coutumes Juives
d'ensevelir les morts.
Mais l'énorme pierre
circulaire qui obstrue le caveau a été roulée sur
le côté et le cadavre de Jésus a disparu.
C'est la grande panique !
Selon les Evangélistes les femmes varient en nombre et leur identification peut ne pas être précisée. Un ou plusieurs êtres de lumière sont présents. Le discours est toujours le même : Jésus est ressuscité et il faut en informer les apôtres. Les femmes s'enfuient, tremblantes de peur et vont prévenir les apôtres.
Critères de la mort
Les critères qui caractérisent la mort
d'un être vivant appartenant au règne animal ont évolué
au cours des siècles en fonction des outils de diagnostique disponibles.
Ce fut d'abord l'observation de l'absence de mouvements,
puis l'arrêt de la respiration et, pour les vertébrés,
l'arrêt des pulsations cardiaques.
Avec les moyens modernes d'investigation c'est l'arrêt
de l'activité électrique du cerveau caractérisé
par un encéphalogramme "plat".
Jésus est resté mort, pratiquement trois
jours. Cela signifie le début de la décomposition du corps
et de la destruction irrémédiable des cellules nerveuses
du cerveau, des cellules du coeur et de tous les autres organes vitaux.
Des femmes bouleversées
Les femmes venues au tombeau pour finir l'embaumement
du corps de Jésus sont bouleversées par l'absence de son
corps et par leur confrontation au surnaturel magnifié par
la présence d'êtres de lumière. L'irruption du surnaturel
dans le naturel de la vie est un phénomène mystique bien
connu de la part des grandes figures du christianisme comme les apôtres
à la Pentecôte, Saint Paul sur le chemin de Damas, Sainte
Thérèse d'Avila, etc...
Sa manifestation est un véritable choque qui
entraîne des bouleversements psychiques et des prises de décision
radicales quant à la manière de vivre de ceux qui en sont
les bénéficières.
Tout est de nouveau possible
Si donc Jésus est à nouveau vivant,
tout est donc possible comme avant sa mort. La grande différence,
cependant, est que tous maintenant sont persuadés qu'il est en relation
extrêmement étroite avec Dieu et qu'il disait vrai quand,
par trois fois, il leur avait annoncé sa mort et sa résurrection.
Cependant à ce stade de cette révélation,
ils ne mesurent pas encore toutes les conséquences qu'un tel phénomène
aura sur la vie de chacun d'entre eux.