La Crucifixion

Evangile selon Saint-Matthieu

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Le crucifiement (Mat 27, 32-38)
En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, et le requirent pour porter sa croix. Arrivés au 1ieu dit Golgotha, c'est.à.dire lieu du Crâne. Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; il en goûta et n 'en voulut point boire. Quand ils l'eurent crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Puis, s'étant assis, ils restaient là à le garder. On plaça aussi au-dessus de sa tête le motif de sa condamnation ainsi libellé:  "Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs." Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, l'un à droite et l'autre à gauche.
Jésus en croix raillé et outragé (Mat 27, 39-44)
Les passants l'injuriaient en hochant la tête et disant: "Toi qui détruis le Temple et en trois jours le rebâtis, sauve-toi toi-même, si tu es fils de Dieu, et descends de la croix!". Pareillement les grands prêtres se gaussaient et disaient avec les scribes et les anciens: "Il en a sauvé d'autres et il ne peut se sauver lui-même. Il est roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il a compté sur Dieu, que Dieu le délivre maintenant, s'il s'intéresse à lui!. Il a bien dit: Je suis fils de Dieu !"
Même les brigands crucifiés avec lui l'outrageaient de la sorte.
La mort de Jésus (Mat 27, 45-56)
A partir de la sixième heure, l'obscurité se fit sur tout le pays, jusqu'à la neuvième heure. Et vers la neuvième heure Jésus clama en un grand cri : "Éli, Éli, lema sabachtani", c'est-à-dire: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?". Certains de ceux qui se tenaient là dirent en l'entendant: "Il appelle Élie, celui-ci!".
Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre et l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui donnait à boire. Mais les autres lui dirent: " Attends ! que nous voyions si Élie va venir le sauver !"
Or Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.
Et voilà que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas; la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s'ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent. Ils sortirent des tombeaux après sa résurrection, entrèrent dans la Ville Sainte et se firent voir à bien des gens. Quant au centurion et aux hommes qui avec lui gardaient Jésus, à la vue du séisme et de ce qui se passait, ils furent saisis d'une grande frayeur et dirent: "Vraiment celui-ci était fils de Dieu !"
Il y avait là de nombreuses femmes qui regardaient à distance, celles-là mêmes qui avaient suivi Jésus depuis1a Galilée pour être à son service, entre autres Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.

~ Evangile selon Saint-Marc ~

Le crucifiement (Mc 15, 23-28)
Et ils lui donnaient du vin mêlé de myrrhe, mais il n'en prit pas. Puis ils le crucifient et se partagent ses vêtements en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun. C'était la troisième heure quand ils le crucifièrent. L'inscription qui indiquait le motif de sa condamnation était libellée : "Le roi des Juifs." Et avec lui ils crucifient deux brigands, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche.
Jésus en croix raillé et outragé (Mc 15, 29-33)
Les passants l'injuriaient en hochant la tête et disant: "Hé! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant de la croix! ". Pareillement les grands prêtres avec les scribes se gaussaient entre eux et disaient: "Il en a sauvé d'autres et il ne peut se sauver lui-même ! Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, pour que nous voyions et que nous croyions !". Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'outrageaient.
La mort de Jésus (Mc 15, 33-39)
Quand il fut la sixième heure, l'obscutité se fit sur le pays tout entier jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus clama en un grand cri: "Élôï, Élôï ", lama sabachthani", ce qui signifie: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?'
Certains des assistants dirent en l'entendant: "Voilà qu'il appelle Élie !" Quelqu'un courut tremper une éponge dans du vinaigre et, l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui donnait à boire en disant: "Attendez voir si Élie va venir le descendre !". 0r Jésus, jetant ungrand'cri, expira.
Et le rideau du Temple se déchira en deux, . du haut en bas. Voyant qu'il avait ainsi expiré, le centurion, qui se tenait en face de lui, s'écria: "Vraiment cet homme était fils de Dieu !"
Les saintes femmes au Calvaire (Mc 15, 40-41)
Il y avait aussi des femmes qui regardaient à distance, entre autres Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le petit et de Joset, et Salomé, qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée; beaucoup d'autres encore qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

~ Evangile selon Saint-Luc ~

Le crucifiement (Luc 23, 33-34)
Arrivés au lieu dit du Crâne, ils l'y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. Jésus, lui, disait: "Mon Père, pardonne-leur: ils ne savent ce qu'ils font." Puis, se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort.
Jésus en croix raillé et outragé  (Luc 23, 35-38)
Le peuple restait là et regardait. Les chefs, eux, se moquaient: "11 en a sauvé d'autres, disaient-ils; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ de Dieu, l'Élu !"
Les soldats aussi se gaussèrent de lui, s'approchant pour lui présenter du vinaigre, ils disaient: "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !"
Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : "Celui-ci est le roi des Juifs"
Le "bon larron"  (Luc 23, 39-43)
L 'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'insultait, en disant: "N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi." Mais l'autre, le reprenant, lui dit: "Tu n'as même pas crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes; mais lui n'a rien fait de mal." Et il disait: "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume"." Il lui répondit: "En vérité, je te le dis, dès aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis."
La mort de Jésus  (Luc 23, 44-46)
C'était environ la sixième heure quand, 1e soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur le pays tout entier, jusqu'à la neuvième heure. Le rideau du Temple se déchira par le milieu, et Jésus dit en un grand cri: "Père, je remets mon esprit entre tes mains." Et, ce disant, il expira.

~ Evangile selon Saint-Jean ~

Le crucifiement (Jn 18, 16-22)
Ils prirent donc Jésus, qui, portant lui-même sa croix, sortit de la ville pour aller au lieu dit du Crâne, en hébreu Golgotha, où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté, au milieu, Jésus.
Pilate rédigea aussi un écriteau, et le fit mettre sur la croix. Il portait ces mots: "Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs". Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix est proche de la ville et l'écriteau était rédigé en hébreu, en latin et en grec.
Les grands prêtres des Juifs eurent beau dire à Pilate: "Il ne faut pas écrire: "Le roi des Juifs", mais: "Cet homme a dit: Je suis le roi des Juifs". Pilate répondit: "Ce que j'ai écrit est écrit."
Le partage des vêtements (Jn 18, 23-24)
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements, dont ils firent quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Cette tunique était sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas; ils se dirent entre eux: "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura." Ainsi s'accomplissait l'Écriture: "Ils se sont partagé mes habits, ils ont tiré au sort mon vêtement". Voilà ce que firent les soldats.
Jésus et sa mère (Jn 18, 25-27)
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Voyant sa mère et près d'elle le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère: "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple: "Voici ta mère." A partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.
La mort de Jésus (Jn 18, 28-30)
Puis, sachant que tout était achevé désormais, Jésus dit, pour que toute l'Écriture s'accomplît: "J'ai .soif."
Un vase était là, plein de vinaigre. Une éponge imbibée de vinaigre fut fixée à une branche d'hysope et on l'approcha de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: "Tout est achevé", il baissa la tête et remit son esprit".
Le coup de lance (Jn 18, 31-37)
C' était le jour de la Préparation; pour éviter que les corps ne restent sur la croix durant le sabbat (car ce sabbat était un jour de grande solennité), les Juifs demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on enlevât les corps. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier, puis au second de ceux qui avaient été crucifiés avec lui. Arrivés à Jésus, ils le trouvèrent mort; ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et aussitôt il sortit du sang et de l'eau;. Celui qui a vu en rend témoignage, (un authentique témoignage), et celui-là sait qu'il dit vrai, pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé pour que s'accomplit l'Écriture: "On ne lui brisera pas un os".
Ailleurs l'Écriture dit encore : "Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé".

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