Aujourd'hui, les personnages importants, comme les politiciens, les vedettes de cinéma ou de la chanson, voyagent dans des voitures luxueuses, voire blindées, avec des gardes du corps, des sirènes hurlentes. Contre la foule endélire ou des gerns mal intentionnés, ils sont protégés par la police ou des agents de sécurité.
Jésus, lui, se déplace à pied
ou sur un âne, sans service de sécurité, sans gardes
du corps ni policiers.
C'est le paradoxe de Jésus : simplicité,
humilité, amour, humanité. Dans cet épisode il accepte
quand même que ses apôtres mettent sur l'âne leurs manteaux
pour plus de confort, en guise de selle.
Jésus a toujours refusé les honneurs et la gloire, ce que la plupart des humains recherchent !
Au cours des siècles passés et ce, depuis le IIIème siècle, l'Eglise institution s'est alliée aux pouvoirs politiques et financiers. Des papes, comme ceux de la famille des Borgia, ont exercé une véritable course à l'argent, au pouvoir absolu et aux honneurs, méprisant les préceptes de l'Evangile et favorisant les injustices et les violences.
Depuis des siècles, l'Eglise institution, c'est à dire le pape, les archevêques et les évêques ont bâti et entretenu une Eglise pyramidale qui perdure encore aujourd'hui, moins fortement certes, mais qui est là bien établie, dans son langage, dans ses attitudes et dans ses obscurantismes.
Le Pape François semble lutter contre cette Eglise là. Il lui faudra beaucoup de courage pour la faire évoluer !