~ Qui est mon prochain ? ~

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Si l'on consulte le dictionnaire, le prochain c'est celui qui m'est proche. Ce sont donc les membres de ma famille, mes amis, mes voisins.

Cependant dans la parabole du Bon Samaritain centrée sur le "prochain", tous les personnages mis en scène sont étrangers les uns pour les autres.
Jésus aurait-il voulu étendre la notion du "prochain" à tout ceux que nous rencontrons ou que nous cotoyons dans notre vie quotidienne ?

Dans notre monde du XXIème siècle, qui est caractérisé par l'individualisme, un prochain qui serait au-delà de notre cercle familial et amical risque de nous poser des problèmes.

Sommes-nous prêts à secourir les immigrés sans papiers, les étrangers venus d'un autre pays, d'un autre continent, des gens aux cultures, aux religions, aux valeurs parfois si différentes ?

Le communautarisme et le racisme envahissent nos cités, notre quartier, notre rue, notre immeuble.

C'est un véritable défi, d'autant plus difficile à surmonter que Jésus nous demande d'aimer notre prochain comme nous-mêmes !

Comme les Juifs qui n'aimaient pas les gens venant de la province de Samarie, d'où viennent les gens que nous n'aimont pas ?

Comme pour tous les êtres vivants, animaux et végétaux, la notion de territoire fait partie fondamentalement de notre être. Elle est inscrite dans nos gènes. Elle sert à nous protéger des dangers et à assurer notre survie. Ce territoire nous le marquons par des signes, des attitudes, des limites corporelles, des éléments physiques (murs, portes, frontières, etc.) et des réactions psychiques.

Que quelqu'un vienne à entrer dans cet espace et notre psychisme se met en alerte : ami ou ennemi.

Ces mécanisme psychiques complexes nous font comprendre combien il est parfois difficile d'accepter l'étranger, celui qui ne pense pas comme nous, qui ne vit pas comme nous.

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