~ Parabole de la brebis égarée ~
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Au temps de Jésus la Palestine est un monde rural dont l'économie est 
tournée vers l'agriculture et l'élevage d'animaux domestiques tels que 
les chèvres, les moutons, les ânes et les volailles.

Les troupeaux de chèvres et de moutons font donc partie de ces biens 
indispensables à une population paysanne qui vit surtout en autarcie. 
La laine des moutons sert à tisser des étoffes, le lait des chèvres est 
consommé tel quel ou sous la forme de petits fromages très secs qui se 
gardent très longtemps. 
Les moutons sont sacrifiés lors des grandes fêtes religieuses.

On comprend donc que les brebis soient un bien très précieux, faisant
partie de la richesse patrimoniale de chaque famille.
Leurs prédateurs sont essentiellement les chiens errants, les renards, et 
même les loups, les panthères et les lions qui, aujourd'hui, ont disparu. 
Il fallait donc que chèvres et moutons puissent paître tranquillement 
sous la surveillance des bergers.

Jésus s'est servi d'une situation que la population vivait au quotidien et
donc elle comprenait parfaitement que le berger quitte ses moutons pour
aller rechercher l'animal égaré.

Dans le courrier des internautes, à la demande de certains, cette parabole
est resituée dans la vie d'aujourd'hui.

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