~ Crucifixion de Jésus ~
D'après le Suaire de Turin
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Tête de Jésus d'après le suaire de Turin

Des arguments en faveur de l'autenticité du Suaire de Turin
- Bien que les analyses au "carbone 14" aient affirmé que le linceul du "Suaire de Turin" dataient du Moyen âge, les différentes analyses poussées qui ont été faites militent en faveur d'un tissu provenant de Palestine (grains de pollen typiques de cette région retrouvés dans le maillage du tissu) et datant de l'époque du Christ (tissage du tissu typique de cette époque).
- La notion d'image "négative" (négatif photographique) par invertion des nuances de gris, n'est apparue qu'à partir du milieu du XIXème siècle avec la découverte de la photographie, éliminant de ce fait, toute création artistique graphique qui se serait inspirée d'un concept qui n'existait pas au Moyen âge.
- Le linceul présente des zones sombres correspondant aux blessures du crucifiés telles qu'évoquées dans les textes évangéliques. Comment un artiste, fut-il de génie, aurait-il pu dessiner les blessures du corps supplicié sans le secours de peintures ou de quelques autres produits colorants, car ces zones examinées à de forts grossissements ne révèlent la présence d'aucun dépôt de sang ou de peintures.

Ce que nous révèle le Suaire de Turin (d'après Apostolat des Editions, 1983)
- Tout d'abord il nous apprend que les clous implantés dans le corps de Jésus ne l'ont pas été au niveau de la paume des mains, comme le présentent les tableaux des peintres du Moyen âge et de la Renaissance, mais en amont des poignets. Si cela avait été le cas, le poids du corps aurait déchiré les mains.

- La tête porte les traces de blessures faites par une couronne composées de tiges d'Acacias aux longues épines, communes en Palestine. Elle porte aussi des écchymoses sur tout le visage révélant une arcade sourcilière abîmée, le nez cassé avec une forte écchymose sur tout le côté.

- Le corps du supplicié porte de nombreuses traces de blessures faites par un fouet dont les lanières de cuir étaient garnies de griffes de plomb et d'osselets à ses extrémités. Les blessures aux mains et aux pieds révèlent l'emplacement des clous. Les taches grises correspondent au tissu brûlé par un incendie et l'adjonction d'un tissu de raccommodage.

- Une profonde blessure est située au niveau du coeur et correspond à la lance du soldat qui a transpercé le thorax.

- Les profondes blessures sur le dos du supplicié correspondent à des écchymoses dues à la lourde poutre "patibulum" qui a frotté sur la peau du supplicié pendant le "Chemin de croix" et aux cordes qui cisaillaient les bras.

- On pourrait expliquer les empreintes du suaire par une soudaine dématérialisation du corps de Jésus lors de sa résurrection.










Les informations et les illustrations de cette page proviennent de l'excellent livret "Le Saint Suaire" de Lamberto Schiatti paru en 1983 aux Editions Paoline - Torino et Médiaspaul - Paris 1983.

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